Code déontologique

En tant que membre du syndicat national des praticiens en psychothérapie relationnelle et psychanalyse, SNPPsy, j’adhère à leur code déontologique

Code de déontologie des praticiens en psychothérapie relationnelle et psychanalyse

Principes éthiques

Le psychologue, psychothérapeute, le praticien en psychothérapie développe une éthique orientée vers ce qu’il pense le plus utile et juste. Il vise l’accomplissement psychique de la personne qui le consulte.
Le thérapeute se réfère à l’approche phénoménologique de la philosophie, (et existentialiste). Il adhère aux concepts de personne de soin.  Il veille à la responsabilité et au droit issus de notre histoire culturelle. Il est également attentif aux notions de vie psychique et de symbolisation. Ses thèmes sont introduits par l’histoire de la psychologie et de la psychanalyse. Le psychologue, le praticien en psychothérapie fonde son éthique professionnelle sur les principes suivants. Ils sont considérés comme valeurs de référence.

Respect de la personne et de sa subjectivité

Le praticien en psychothérapie relationnelle considère la personne qui le consulte comme un sujet unique et libre, ce qui le conduit à respecter sa dignité, son intimité,ses parts inconscientes et leur expression symbolique, son autonomie, ses options philosophiques ou religieuses.

Intégrité du soin

Le praticien en psychothérapie relationnelle se met au seul service du processus psychothérapique de la personne. Il ne fait rien qui pourrait lui nuire ou qui serait motivé par l’intérêt de tiers ou par des fins personnelles conscientes ou inconscientes autres que celles de la psychothérapie.

Compétence professionnelle

Le praticien en psychothérapie relationnelle s’autorise de sa compétence acquise par un travail psychothérapique approfondi sur lui-même, par des formations spécialisées de haut niveau, par un questionnement constant de sa pratique et par une coopération avec ses pairs dans le cadre d’instances professionnelles.

Responsabilité

Le praticien en psychothérapie relationnelle décide seul de ses méthodes et techniques psychothérapiques. Il assume la responsabilité du suivi des personnes envers lesquelles il s’est engagé, dans le respect de la loi et des règles déontologiques de sa profession.

Engagement du psychothérapeute

Pendant la séance

Pendant le déroulement de la thérapie, le thérapeute travaille dans l’intérêt et le respect de son patient. Il s’engage à :

  • Accueillir son patient dans des conditions confortables, l’écouter exprimer la raison pour laquelle il consulte et la prendre en compte.
  • Donner à lire la présente Charte déontologique, établie par sa fédération PsY en Mouvement et le cas échéant ses annexes.
  • Expliquer clairement à son patient, s’il accepte de le prendre en charge, quelles seront les modalités du travail thérapeutique, ainsi que les conditions matérielles de durée, fréquence et montant.
  • Répondre aux éventuelles questions de son patient concernant le fonctionnement de la thérapie et la compétence du thérapeute : méthodes utilisées, références théoriques, formation du thérapeute, modalités de contrôle professionnel des pratiques, et tout ce qui peut témoigner du sérieux du thérapeute et de sa pratique.
  • Ne pas nuire. S’il juge la psychothérapie inadaptée, accompagner son patient vers un autre professionnel pouvant l’aider.
  • Ne pas utiliser sa position thérapeutique pour obtenir de son patient quelque avantage que ce soit autre que la rémunération due pour son travail.
  • Respecter le secret professionnel. Ne révéler à personne le contenu de ce qui lui est révélé pendant les séances de thérapie sauf cas suivants.

Au fil des séances

Si, dans l’intérêt de son patient, le thérapeute aborde avec d’autres personnes (conjoint, parents…) des éléments révélés lors de la thérapie, il ne peut le faire qu’avec l’assentiment explicite de son patient.

Si le thérapeute exprime un cas thérapeutique lors d’une séance de supervision ou de partage entre confrères, il doit veiller à ce que le patient ne puisse être reconnu et demander un engagement de secret à ses confrères.

Si des révélations livrées au cours d’une séance de thérapie sont incompatibles avec l’éthique du thérapeute, il doit l’indiquer à son patient et peut cesser la relation thérapeutique. Il peut en outre, se considérer comme délivré de ce secret s’il juge que le patient ou des tiers sont en danger et ce dans les limites fixées par la loi.

  • Prendre en compte les avis du corps médical ainsi que les traitements associés.

Fin de thérapie

  • Finaliser le travail thérapeutique et respecter le désir du patient d’y mettre fin. Et, s’il le juge utile, il peut signaler que de son point de vue, le travail n’est pas terminé.
  • Indiquer à son patient, lorsque c’est le cas, que la thérapie est terminée. Engager une conversation pour inciter le patient à décider de la meilleure façon de terminer le travail et lui indiquer qu’il reste disponible.
  • Ne pas relancer le patient qui a cessé les séances sans prévenir, sauf pour manifester de l’intérêt pour sa santé quand un risque est ouvert, rappeler le cadre du contrat thérapeutique quand la situation exige cette posture, relancer un impayé.

En cas de différend entre le thérapeute et le patient

S’il apparaît des divergences concernant les règles fixées par la charte déontologique, le thérapeute s’engage à:

  • Faire connaître les voies de recours à son patient et lui fournir les statuts de la commission de déontologie de PsY en Mouvement qui décrit son fonctionnement.
  • Accepter la demande du patient d’une médiation de la commission de déontologie de PsY en mouvement.
  • Favoriser aussi le contact avec une association de thérapisants agréée par PsY en mouvement et qui pourra l’aider dans sa démarche.

Engagement du patient

Le patient s’engage à :

  • Prendre connaissance de la Charte déontologique de psychothérapeute et ses annexes de PsY en Mouvement et des statuts de la commission de déontologie qui lui ont été communiqués par le thérapeute.
  • Respecter le cadre fixé par le thérapeute, en particulier le règlement des séances au prix convenu, et éventuellement des séances manquées aux conditions convenues.
  • En cas de différend, le patient s’engage à accepter la médiation de la commission de déontologie de PsY en mouvement.

Code de déontologie spécifique aux sophrologues

Le code de déontologique garantit l’éthique professionnelle.

Il définit l’engagement envers le public, les clients et la profession.

Le présent code de déontologie est un extrait, issu du socle commun des sophrologues adhérents à la Chambre Syndicale de la Sophrologie.

Article 1

Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.

Article 2

Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.

Article 3

Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.

Article 4

Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.